Par de courtes rencontres vulgarisées, les Rendez-vous innovation et recherche visent à faire connaître les domaines d’expertises et les projets de recherche menés au sein des entités de recherche de l’établissement.
Ils sont un lieu où scientifiques, membres du personnel et de la communauté étudiante se côtoient favorisant ainsi le partage de connaissances et les échanges. Ils permettent également de faire rayonner la recherche menée au cégep au-delà de ses murs par l’enregistrement et la diffusion de la plupart des présentations.
Au Québec, on sait que l’exploitation de l’amiante s’est déroulée à Thetford et Val-des-Sources. Mais l’amiante a-t-elle été exploitée aussi ailleurs? De façon naturelle dans le socle rocheux, où peut-on retrouver de l’amiante au Québec? Francis Donati-Daoust présentent leur démarche afin de cartographier la susceptibilité à la présence d’amiante dans le socle rocheux au Québec, une présentation à saveur géologique et cartographique.
Francis Donati-Daoust est un passionné de sciences, ingénieur en hydrogéologie diplômé de l’Université Laval et enseignant depuis plus d’une douzaine d’années au Cégep de Thetford. Il travaille actuellement comme chercheur au sein de l’Observatoire national de l’amiante (ONA). Son expertise principale touche les domaines de l’hydrogéologie, l’hydrologie, l’hydraulique des cours d’eau, le contrôle de l’érosion et l’environnement minier.
Camille Grondin est étudiante en 3e année en technologie minérale. Elle a collaboré à ce projet de recherche dans le cadre de l’activité parascolaire d’initiation à la recherche ExploraScience lancée cet hiver au Cégep de Thetford.
L’exploitation minière est une activité qui requiert l’extraction de matériaux géologiques afin d’y récupérer par divers procédés les substances présentant une valeur économique. Ces activités génèrent des résidus et des stériles miniers qui sont stockés dans des parcs à résidus et haldes sur le site minier. Selon les conditions d’entreposage, ces matériaux pourront être exposés à l’air et à l’eau au gré des variations météorologiques et climatiques locales et pourront s’altérer avec le temps. Il devient important d’évaluer en amont des travaux quels sont les impacts possibles de ces matériaux sur l’environnement et notamment la qualité de l’eau. Cette présentation vise à faire un survol de certains des processus chimiques en jeux dans ces environnements et des essais existants pour tenter d’évaluer leur impact sur la qualité des eaux avant leur entreposage final.
Jean-François Grenier est diplômé de génie géologique à l’Université Laval et a complété une maîtrise en sciences de la Terre à l’INRS-ETE. Il est chargé de projet dans le secteur minéral au centre de recherche COALIA depuis près de 5 ans. Au centre, il a participé à de nombreux projets du secteur minéral et a été impliqué dans le développement de projets et d’essais touchant la géochimie environnementale en domaine minier.
Dans le cadre de cette conférence, nous nous intéresserons à l’émergence d’une littérature autochtone au Québec à partir des années 1970 en mettant en lumière les enjeux caractérisant ce mouvement de prise de parole. Ainsi, nous reviendrons sur l’évolution historique des relations entre Autochtones et Allochtones afin de mieux comprendre cette écriture de résistance, voire de résilience. La question identitaire nous apparaîtra comme le moteur alimentant l’écriture de plusieurs auteurs autochtones, mais nous nous attacherons surtout à expliquer la façon dont elle se décline chez l’écrivain Bernard Assiniwi en explorant, entre autres, son roman Le Bras coupé (1976).
René-Pierre Carrier enseigne au Cégep de Thetford depuis 2013. Il y donne les cours de la formation générale en littérature ainsi que certains cours du programme Arts, lettres et communication. Il est détenteur d’une maîtrise en études littéraires de l’Université Laval. Ses travaux de recherche portant sur l’œuvre de l’écrivain autochtone Bernard Assiniwi, entre autres subventionnés par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, lui ont valu une mention au Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales de l’université en 2017. Son mémoire de maîtrise a été publié aux Presses du Cégep de Thetford en 2021.
L’identification des minéraux présente des défis, bien que certains minéraux soient plus communs, il existe plus de 3400 espèces minérales. Le Cégep est doté d’une multitude d’appareils d’identification, dont certains qui ont un potentiel insoupçonné. Par exemple, le microscope en lumière polarisée Zeiss qui peut produire des vidéos et des images de très haute définition. Ce microscope permet d’observer différentes propriétés optiques des minéraux, qui pour des néophytes, peuvent être difficiles à observer. On parle ici de propriétés optiques comme l’allongement, le relief, le pléochroïsme, la biréfringence, etc. De façon très exploratoire, Francis a essayé d’automatiser l’identification des minéraux avec le Zeiss en utilisant les photos haute définition de lames minces de minéraux et nous présentera ses résultats.
Francis Donati-Daoust est un passionné de sciences, ingénieur en hydrogéologie diplômé de l’université Laval et enseignant depuis 12 ans au Cégep de Thetford. Son expertise principale touche les domaines de l’hydrogéologie, l’hydrologie, l’hydraulique des cours d’eau, le contrôle de l’érosion et l’environnement minier.
Mais pour se donner un défi, Francis a travaillé au cours des 2 dernières années sur ce projet d’analyse minéralogique qui touche plus les domaines de l’analyse d’image, du traitement de données et de la programmation dans le cadre du programme RIC du centre de recherche Coalia.
On vit actuellement une période charnière de prise de conscience de l’impact des activités humaines sur notre environnement : sur l’eau, l’air et la terre. Les changements climatiques se manifestent de plus en plus, toutefois il n’est jamais trop tard pour prendre notre destin en main. Dans sa présentation enrichissante et interactive, Maria va aborder plusieurs questions d’actualités en lien avec les changements climatiques : le contexte historique, leur origine ainsi que les opportunités derrière les démarches écoresponsables. Vous serez surpris par la multitude d’actions que vous pouvez entreprendre dans votre vie quotidienne pour faire un impact majeur sur le futur de notre belle planète.
Maria Zakharova a fait ses études de premier et de deuxième cycle universitaire en Russie. Elle a réalisé sa maitrise à l’Institut des composés élémento-organiques de l’Académie des sciences de Russie, où elle travaillait sur le développement des molécules bioactives à base de carboranes pour le traitement de cancer de façon non invasive.
Pendant son doctorat, elle a travaillé sur le design de nanomatériaux fonctionnalisés pour la captation et de transformation du CO2- le gaz principal à effet de serre. De plus, elle a supervisé des étudiants de premier cycle universitaire pendant leurs stages d’été et travaillé comme assistante de correction au Département de chimie de l’Université Laval ainsi qu’au Cégep de Sainte-Foy.
Après ses études universitaires, Mme Zakharova a travaillé comme professionnelle de recherche dans le laboratoire du Prof. Fontaine à l’Université Laval puis comme chimiste R-D chez Kemitek où elle travaille depuis janvier 2018.
Les grandes algues marines sont riches en substances chimiques ayant des effets bénéfiques sur la santé ou notre corps (polysaccharides sulfatés, caroténoïdes, polyphénols, minéraux). Au Québec, plusieurs entreprises s’y intéressent ou les utilisent déjà, surtout dans le secteur des cosmétiques, mais elles s’approvisionnent toutes à l’extérieur de la province : maritimes, Europe et surtout Asie. Mais pourquoi? Une discussion dynamique et enrichissante sera présentée par Maria Zakharova, chercheuse R&D chez Kemitek.
Maria Zakharova a fait ses études de premier et de deuxième cycle universitaire en Russie. Elle a réalisé sa maitrise à l’Institut des composés élémento-organiques de l’Académie des sciences de Russie, où elle travaillait sur le développement des molécules bioactives à base de carboranes pour le traitement de cancer de façon non invasive.
Pendant son doctorat, elle a travaillé sur le design de nanomatériaux fonctionnalisés pour la captation et de transformation du CO2- le gaz principal à effet de serre. De plus, elle a supervisé des étudiants de premier cycle universitaire pendant leurs stages d’été et travaillé comme assistante de correction au Département de chimie de l’Université Laval ainsi qu’au Cégep de Sainte-Foy.
Après ses études universitaires, Mme Zakharova a travaillé comme professionnelle de recherche dans le laboratoire du Prof. Fontaine à l’Université Laval puis comme chimiste R-D chez Kemitek où elle travaille depuis janvier 2018.
La recherche dans le domaine de l’économie circulaire est foisonnante en ce moment! Au Cégep de Thetford, dans quelle mesure les étudiantes et les étudiants adoptent des comportements et des habitudes considérées comme pouvant participer à ce type d’économie? Quelles sont leurs représentations et connaissances sur le sujet? C’est ce que vous apprendrez lors de cette présentation. Participez en grand nombre!
Présentateurs : Guillaume Turgeon, enseignant-chercheur et Ophélie Chamberland, étudiante-chercheuse.
(41:15) Présentation 2: L’effet Matilda
Pour souligner à notre façon la 6e journée internationale des femmes et des filles en sciences qui avait lieu le 11 février dernier, nous vous proposons une présentation mettant en lumière la contribution des femmes en sciences. L’effet Mathilda vous sera expliqué lors de cette présentation ainsi que l’impact qu’il a eu sur l’histoire des sciences.
Présentatrice : Joanie Daigle, chargée de projets chez Coalia
(3:10) Présentation 1 : Le dossier d’étude : un outil pour développer des stratégies d’apprentissage
Résumé de la présentation :
La recherche en pédagogie t’intéresse? Viens entendre Lia Tarini, conseillère pédagogique présenté les travaux qu’elle a mené dans le cadre de sa Maîtrise en enseignement au collégial. Elle abordera la conception et l’expérimentation d’un portefolio d’apprentissage et d’évaluation en anatomie et en physiologie pour le cours de biologie offert en soins infirmiers. Les différentes étapes de conception et d’implantation d’un dossier d’étude ainsi que les avantages et limites de son utilisation y seront présentés.
Présentatrice : Lia Tarini, conseillère pédagogique au Service des relations pédagogiques
(29:10) Présentation 2 : Les bioplastiques
Résumé de la présentation :
Dans un contexte où la recherche de nouvelles solutions vertes à l’utilisation des ressources fossiles est devenue incontournable, l’utilisation de matériaux provenant de la biomasse représente une alternative prometteuse. En ce sens, les bioplastiques sont attrayants, car ils peuvent être obtenus à partir d’une variété de ressources renouvelables. Cette présentation abordera, dans un premier temps, les types de bioplastiques et leur fabrication. En deuxième partie, plusieurs exemples de leur utilisation dans les secteurs de l’emballage, des composites, du biomédical et de l’électronique seront discutés.
Présentateur : David Gendron, Chercheur senior chez Kemitek
L’industrie forestière cherche à valoriser des millions de tonnes de résidus d’écorces générés annuellement notamment grâce aux extraits forestiers qui possèdent de nombreuses activités biologiques. Ces propriétés sont très intéressantes pour limiter les pertes post-récoltes des pommes de terre. Avec le développement de deux procédés de production pour des extraits antimicrobien et antigerminatif, ce projet offre des solutions d’origine naturelle à la filière canadienne de la pomme de terre.
Dr David Gagnon possède près de 20 ans en recherche académique et industrielle. Après ses études graduées en chimie organique, il a réalisé deux stages post-doctoraux en chimie médicinale et en synthèse organique industrielle. Avant de se joindre à Kemitek en mars 2022, il a contribué pendant 12 ans au développement d’une jeune entreprise pharmaceutique où il a réalisé et dirigé plus de 150 projets de développement de procédés contractés pour de grandes compagnies pharmaceutiques.
L’industrie minière se fait de plus en plus innovante dans l’utilisation et le développement de technologies permettant d’optimiser les opérations, la récupération des éléments de valeur et la valorisation des résidus. Dans cette optique, l’électrofragmentation émerge comme une technologie propre, alternative aux méthodes de broyage et concassage conventionnelles. COALIA a récemment bonifié son parc d’équipements d’un appareil d’électrofragmentation à l’échelle pilote. Dans cette présentation, le fonctionnement de la technologie sera présenté et mis en contexte pour une éventuelle utilisation dans le domaine minier. Quelques exemples seront également présentés pour expliquer son utilité et discuter des travaux de recherche en cours.
Claude Lamy-Morissette elle détient un bacc en géologie, une maitrise en hydrologie et un diplôme d’études supérieures en gestion de l’environnement. Elle a été géologue en exploration minière pendant 5 ans dans le nord canadien, aux États-Unis et en Alaska principalement pour l’exploration de diamant, de l’or, du cuivre et du charbon. Ensuite, elle a travaillé comme chargée de projet en caractérisation et en réhabilitation des terrains contaminés dans la région de Montréal durant 7 ans. Elle est surtout spécialisée en géologie, géochimie et minéralogie.
Qu’est-ce que tu mets dans ton bac bleu ? D’ailleurs c’est quoi une pellicule de plastique ? A ce jour en Chaudière-Appalaches plus de 2000 tonnes/an de pellicules de plastique provenant du bac bleu s’en vont à l’enfouissement car on ne sait tout simplement pas quoi faire avec. COALIA s’est penché sur ce problème avec l’aide de Récupération Frontenac et AgriRécup. Cette présentation est un aperçu de notre aventure pleine de défis pour réussir à avancer un peu plus dans le recyclage de nos déchets de plastique.
Audrey Diouf Lewis a obtenu un Doctorat en Sciences des Matériaux à l’Université Clermont Auvergne en France, en 2017, et a fait un post-doctorat de deux ans à l’École Polytechnique de Montréal sur l’impression 3D. Audrey aime que les matériaux polymères soient au cœur de son travail, parce qu’elle apprécie leur extraordinaire capacité à être utilisé dans des procédés innovant, tels que l’impression 3D par exemple. Elle se soucie de leur impact environnemental, et c’est pourquoi elle a souhaité faire partie ceux qui trouvent des solutions en rejoignant COALIA en 2021. Déjà lors de son doctorat Audrey cherchait une alternative « éco-friendly » pour remplacer les additifs des plastiques issus de la pétrochimie par des additives biosourcés. Actuellement Audrey est en charge de plusieurs projets en relation avec le recyclage des plastiques et l’impression 3D.
