Les faits d’armes sont déjà nombreux dans la jeune carrière de ce mathématicien qui collectionne les réussites depuis le début de ses études.
C’est ainsi qu’il a participé, en 2007, à la finale du Championnat international des jeux de mathématiques et logiques à Paris. Remportant plusieurs bourses au cours de ses études, l’une d’elles lui a permis de passer une session à Moscou pendant son baccalauréat. Plus tard, au cours de son doctorat, il a pu peaufiner les résultats de sa thèse qui ont éventuellement été publiés dans la revue Inventiones mathematicae, une des revues mathématiques les plus prestigieuses.
En compagnie d’un collaborateur, M. Fortier-Bourque a aussi résolu un problème vieux de 40 ans en démontrant qu’il existe des boules non-convexes dans la métrique de Teichmüller. Au terme de ses études, il a obtenu un poste de professeur adjoint en mathématiques pures à l’Université de Glasgow, en Écosse, où il enseigne actuellement.
Son travail l’amène à voyager afin de participer à des conférences et de poursuivre des collaborations de recherches, notamment en France, en Irlande et bientôt en Espagne.
Un nom surgit à l’esprit de M. Fortier-Bourque lorsqu’il se remémore les deux années passées au Cégep de Thetford, soit celui de son professeur de mathématiques, Benoît Régis. Ce dernier lui a souvent donné des énigmes à résoudre en plus de l’initier au fonctionnement du GPS.
« Le Cégep m’a appris à avoir une pensée critique et à me questionner sur le monde qui m’entoure. C’est aussi là que ma passion pour les maths est née. J’en remercie Benoît Régis qui nous enseignait du matériel extracurriculaire et m’a encouragé à participer à des concours de mathématiques ».
Maxime Fortier-Bourque