Déjà préoccupée à l’école par le droit à l’égalité et à la justice, il n’est donc pas étonnant que madame Nadeau ait opté pour une carrière dans ce domaine où elle fait d’ailleurs sa marque.
En effet, après des études en droit, son souci de la justice la conduit au sein de la Commission des droits de la personne du Québec pendant trois ans avant de se joindre à un cabinet privé. Elle fait ensuite son entrée à la Commission des lésions professionnelles qui est devenu le Tribunal administratif du travail. Elle y œuvrera tour à tour comme avocate, commissaire, responsable de la cohérence puis vice-présidente de la qualité et de la cohérence de ce même tribunal jusqu’à sa nomination par le Conseil des ministres, en avril 2019, au poste de présidente.
Il s’agit certes d’une marque de confiance à l’endroit de madame Nadeau puisque le Tribunal administratif du travail rend quelque 9 000 décisions par année, sans compter les nombreux dossiers réglés par la voie de la conciliation.
Sa vaste expérience en droit du travail et en droit administratif lui confèrent une grande crédibilité auprès de ses collègues et des différents partenaires. Conférencière et formatrice appréciée, elle est reconnue pour son leadership, sa capacité de gestion du changement et sa connaissance approfondie des enjeux juridiques et administratifs.
Madame Nadeau conserve de très bons souvenirs de son passage au Cégep de Thetford où, dit-elle, des professeurs stimulants ont permis aux étudiants de s’ouvrir sur le monde et la société.
« J’ai été très impliquée dans toutes sortes d’activités étudiantes au Cégep et cela a définitivement contribué à faire en sorte que je me dirige vers le droit. Ces deux années-là ont influencé mon choix de carrière ».