Quelle que soit la forme ou les circonstances de la violence à caractère sexuel vécue, sachez que vous n’êtes pas à blâmer. Il s’agit d’une situation inacceptable qui relève de l’entière responsabilité de la personne en cause. Il est important de vous rappeler que rien de ce que vous ayez pu dire ou faire ne justifie de tels comportements.
En parler à un proche ou à une personne de votre entourage en qui vous avez confiance peut réellement faire une différence. Briser le silence est une première étape importante pour se rétablir des événements. Beaucoup de victimes rapportent que cela les a aidé à sortir de leur isolement, à se libérer de certaines émotions nuisibles comme la honte ou la culpabilité, ou à obtenir du soutien dans leur cheminement.
Ne restez pas seul dans cette situation, de l’aide est toujours à votre portée.
Il est tout à fait normal d’éprouver certaines craintes à en parler, mais sachez que peu importe la ressource vers laquelle vous vous tournerez, vous serez accueilli avec respect, non jugement et empathie par des professionnels formés pour intervenir auprès des personnes victimes.
Si cela est possible et que vous vous en sentez capable:
Appelez immédiatement les services d’urgence au 911.
Il est conseillé de vous rendre dans l’un des centres désignés de la région Chaudière-Appalaches. Les centres désignés offrent une intervention spécialisée appelée trousse médico-légale ou médico-sociale :
Si vous évaluez être en mesure d’agir en toute sécurité :
Faites cesser la violence à caractère sexuel le plus rapidement possible en intervenant directement auprès de la personne qui commet l’agression ou le harcèlement. Quelques exemples de stratégies directes :
Si vous êtes trop mal à l’aise pour intervenir directement :
Agissez de manière indirecte pour faire cesser la situation. Quelques exemples de stratégies indirectes :
Si vous évaluez que la personne victime est en danger, ou qu’agir présenterait un risque pour votre sécurité ou la sienne :
Appelez immédiatement les services policiers au 911 ou, si un service de sécurité est disponible sur place, alertez un agent.
Une fois la situation résorbée, prenez le temps de vérifier l’état de la personne victime. Écoutez-la sans jugement. Laissez-lui savoir que les comportements dont vous avez été témoin sont inacceptables et qu’elle n’en est d’aucune façon responsable. Encouragez-la à demander de l’aide : référez-la au FARE ou aux autres ressources disponibles
Si une personne victime de violence à caractère sexuel se confie à vous, sachez qu’en lui offrant votre soutien et votre compréhension, vous pourriez jouer un rôle très important dans son cheminement. La croire, l’écouter sans jugement et la référer au FARE ou aux autres ressources disponibles sont des attitudes aidantes à prioriser en cas de dévoilement.
Voici le résumé des 12 attitudes aidantes publié par le Regroupement québécois des Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS). À noter que celles-ci sont applicables lors d’un dévoilement d’une personne victime de toute forme de violence à caractère sexuel:
Source : Regroupement québécois des Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS).
Que vous soyez bouleversé face aux confidences reçues, ou que vous éprouviez le besoin d’être guidé ou mieux outillé dans votre rôle auprès de la personne victime, du soutien est à votre portée :
Hélène Croteau, Travailleuse Sociale
418 338-8591, poste 365
hcroteau@cegepthetford.ca
Local : 3145
Caroline Poulin, éducatrice spécialisée
418 338-8591, poste 362
cpoulin@cegepthetford.ca
Local : 3145
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